vendredi 4 août 2023

Les femmes, Les femmes indécises, revendiquant l’égalité des sexes sont souvent (et pas toujours) des personnes qui ont un besoin de paraître et d’être vue. Heureusement qu’il y en a eu (et en a encore) qui ont fait avancer les choses sans violence, avec leur intelligence d’être humain éclairée. Dans des moments où elles ont pu s’exprimer, faire en sorte que l’évolution humaine (principalement régie par la gente masculine, il est vrai) était prête à l’entendre, comprendre et réaliser le bon sens de ce qui était évoqué à ces moments là. Et il est aussi vrai, que la place laissée vacantes, à une liberté de penser, de parler et d’inscrire dans les consciences sclérosées par le patriarcat (masculin par définition) a permis de faire évoluer la société ou tout du moins une partie. Toutefois, les revendicatrices demandant l’égalité (qui n’existera jamais, car une femme est une femme et un homme est un homme, incluant aussi toute les nuances que l’humanité peut avoir, et finalement l’inhumanité conférante à notre nature humaine) ne peuvent aboutir. Cela arrivera, et une certitude est, que lorsque une ou un aura, une place d’écoute et d’attention qui permettra à ce que les consciences s’élargissent, cela se réalisera. Actuellement, ce n’est malheureusement pas encore le moment. De plus, cette distinction est iutile, car nous sommes ce que nous sommes, et la discrimination n'abouti qu'à une hiérarchisation qui n'engendre par définition à de potentielles frustrations. Car un homme, une femme, un enfant, un animal, un arbre, une végétal, une pierre, a un cycle de vie, une conscience à son échelle et nous ne sommes ni supérieur, ni inférieur à ces consciences. Ces mots pour relater combien je vous aime les femmes et vous admire. Vous êtes des êtres qui ont la possibilité d’engendrer les descendances et faire ce que nous sommes avec nos forces et nos faiblesses. Une admiration sans borne qui arrive à nous faire réaliser combien il est important d'acceuillir (matricellement parlant) la beauté de ce que la nature nous offre. La défiance majeure résidera dans l’acceptation de ce qui existe et ce qu’il reste à faire, de ce que nous tous pourront apporter à ce qu’il y ait une distinction la plus infime, qu'elle disparaisse; car nous sommes tous (et je ne fais aucune distinction de genre, de race, d’ethnie, religion, etc…) embarqués sur le même vaisseau, la surface qui nous héberge.
Notre intelligence humaine va pouvoir s’exercer et se montrer, si nous arrivons à traverser cette crise mondiale et en faire quelque chose. C’est-à-dire de ne pas foncer tête baissée vers une fausse facilité qui nous entrainera certainement dans une individualisation sans avenir. Par contre si nous arrivons à rester solidaires humainement parlant, à s’individualiser pour l’ensemble, d’aller vers l’altruisme sans ego, il est fort probable que nous, cette société dont nous nous acharnons à péjorer depuis plusieurs décennies, puisse connaître à nouveau une période de lumière. Nous sommes à un des tournants, que nous n’avons pas voulu prendre à la fin du XIXème, en début du XXème, au premier tiers du XXème. Une vague étincelle s’est montrée lors de la chute du mur de Berlin, à la réunification des deux Allemagnes. Lors de la dislocation du bloc de l’est. ETC…. Et qu’en avons-nous fait.

jeudi 4 juin 2020

Une pensée ou un coup de gueule du 20 mars

Une réflexion me vient d’un coup. Comment se fait-il que depuis une semaine nous voyons des gens applaudir tous les soirs à 21h00 en signe de remerciement du personnel hospitalier qui travaille dur en cette période difficile? Hem, comment dire, le personnel hospitalier fait le travail identique tous les jours avec des périodes de stress tous les jours simplement on ne le voit plus…. Est-ce que ce personnel a changé de travail, est-il différent de la semaine précédente ? Je ne le crois pas. Les moyens sont différents, l’urgence est différente et les gens ont un regard différent. Est-ce parce que nous n’avons plus rien à faire d’autre, et qu’une petite sortie sur son balcon est déjà une petite récréation dans nos journées de confinement, pour nous distraire, en attendant le film de 21h10, nous applaudissons un travail qui est fait tous les jours ? Alors que dire de la caissière derrière son comptoir qui encaisse nos commissions achetées avec frénésies de peur de manquer de PQ pour un virus qui ne s’attaque pas à nos intestins (aux dernières nouvelles), de certains diront que c’est pour pallier au manque de masque… est-ce que l’on applaudit cette dame ou ce monsieur qui nous annonce que l’on doit 102,45 Fr ? Alors, en dehors de cette crise pourquoi ne pas applaudir l’éboueur qui vide nos poubelles en semaine et qui bloque la rue pour quelques minutes, le facteur qui nous amène le plus souvent des factures, notre garagiste qui répare notre voiture, nos maîtres d’école qui nous apprennent le savoir, les parents qui nous donnent à manger, etc. Bref, c’est intéressant d’assister à cela en observateur et je constate notre besoin incessant d’avoir du spectacle et de voir que notre société, notre humanité est à la recherche de divertissement. Alors à ce moment-là, nous devons aussi applaudir le migrant qui réussit à survivre d’une traversée hasardeuse, le bénévole qui apporte à manger dans un pays du tiers-monde. C’est quand même étonnant que le spectacle ait changé en moins de quinze jours. L’homme perdu dans son égocentrisme et sa soif d’innovation, oublie que son futur est basé sur son expérience du passé et ses actions présentes. Et que son droit à se reposer, ne pourra se faire sur ses lauriers, encore moins sur les autres. Son repos est dans l’action du présent. Désolé, je ne comprends pas cette nouvelle mobilisation, cet élan bon enfant, amical et encourageant. Qui peut en réconforter certains, mais pas moi.

L'opportunité d'une vie

La vie est une opportunité, l'ego en est son coût. La chance d'être ici et maintenant est de pouvoir une nouvelle fois transcender son Soi. De magnifier ce que nous offre cette vie, d'améliorer notre présent et de rayonner cet instant par le partage. Cela devrait être notre motivation initiale, vitale. Et c'est en cela que je tâche de m'appliquer d'instant en instant. Bon il est vrai avec l'imperfection qui incombe à mon état d'humain, la tâche n'est pas aisée à accomplir. Chaque jour nous devrions le vivre, nous en émerveiller et le découvrir comme si c'était le premier matin du monde. Et aussi en jouir comme si ce sera le dernier de notre monde. La beauté est dans la nature, la regarder et le remarquer, la magnifie.

lundi 13 mai 2013

Nos conditionnements

Comment peut-on avoir peur d’une chose aussi évidente que la mort. C’est vrai, nous sommes tous, les vivants, amené à périr un jour. Des fois plus vite que d’autres, des fois de manière que l’on considère comme juste ou injuste (un jugement). De plus, nous avons tous eu dans notre entourage à un moment donné été confronté à ceci. Nous pouvons avoir, éventuellement, peur de ce que l'on ne connais pas, mais la mort, est quelque chose d'aussi commun qu'une naissance, car cela existe depuis que les êtres sont vivants. En poussant encore plus loin, si on a peur de ce qui se passe après, ce qui est le plus souvent le cas (avec la douleur ou la détresse de laisser nos proches dans la tristesse, ou pas... là, la rancœur persiste...), comment se fait-il que l'on n'ait pas peur de la vie. Car excepté les médium, les lecteurs de boules de cristal et autres prédicateurs, nous ne connaissons pas de quoi sera fait l'année à venir, le mois prochain, la semaine suivante, le demain, l'heure d'après et juste l'instant qui vient de passer. Il serait tellement plus serein d'accepter la mort comme une continuité de la vie et chérir cette vie, cet instant, en le remplissant de tout le respect que l'on a de pouvoir le partager avec l'ensemble des vivants. Je pense en y réfléchissant un peu qu'il en est de même avec la mort. La mort est une peur (typiquement humaine). Revenons instant sur la préhension du règne animal et sa perception de cet événement « fatal ». Un animal s’en fiche de la mort, je dirais qu'il ne pense qu’à trois choses importantes, se nourrir, se reproduire et assurer son territoire (et ce dernier point est sujet à caution, car il rejoint les deux premiers points en cas de « pénurie » de nourriture et de partenaire). Donc, la mort ne rentre pas en ligne de compte dans son processus de vie, l’animal ne se préoccupe que de sa survie pour « s’assurer » de pouvoir continuer à assouvir ses besoins vitaux. L’animal serait-il dénué d’émotion alors ? Dans ce cas, comment expliquer la pérennité d’une espèce. Revenons à nous, humanoïdes, qu’elles sont nos préoccupations premières… , assurer notre territoire, prospérer et éventuellement, si avec du bol, et sur un malentendu, assurer la descendance (et pourvu que cela soit un garçon... comme cela c'est fait !). Est-ce que l'on aurait pas inversé deux trois trucs dans notre histoire des hommes dit civilisés ? La disparition d’un être cher, le vide que cela crée, la douleur de cette séparation irréversible et qui nous rappelle aussi notre temporalité sur ce monde qui est en réalité notre monde, si l’on réfléchi un peu. Pourtant, le petit bonhomme qui crève de faim en Afrique, c'est horrible mais on s'en fiche un peu. Le petit vieux handicapé du 5ème qui a perdu sa petite vieille dans un terrible accident de voiture, on se dit : aïe, ils étaient sympas et aussi qu'ils ont fait leur temps et on aurait du leur interdire de conduire, à leurs âges... En forme de conclusion, je dirai que l’homme est un animal qui a perdu son essence première, qui est de chérir le vivant et laisser les morts partir. Il est intéressant de constater que nous accueillons l'évidence de la vie avec une certaine joie et l'évidence de la mort avec une grande crainte et tristesse. Donc si on se projetait dans les deux mondes (de la "vie" et de la "mort") imaginer un accueil identique, que "l'arrivée " ou "le départ" se fasse de la même manière indépendamment de l’endroit d'où l'on observe ceci ? Et tant qu’à faire, comme nous sommes de ce côté ci, il serait vraiment judicieux de ne pas, ou plus, encourager la mort par nos comportements douteux (je sais, c’est un jugement…), qui n'ont pour la plupart d'entre nous, rien à voir avec le "chérissement" de la VIE et du VIVANT.

lundi 14 novembre 2011

La politique et l'homme

Depuis pas mal de temps, je trouve que les politiques (vous, moi avant de vouloir se mettre en avant ou de défendre une ou des causes) dérivent de plus en plus vers le spectacle. Plus je les vois et je les écoutes, plus en y réfléchissant, je me rends compte que leurs discours et actes n'ont plus rien de congruent. Cela en devient grand-guignolesque.
Il y en a assez de ces annonces à la noix devant une presse assoiffée de scoop et non plus dans l'analyse suite à une apparition d'un(e) politicien(ne). Assez de ces menaces, pour se faire entendre, ou prétendre que c'est pour se défendre; des propos vide de sens laissant l'auditeur sans aucun repère pour intégrer ce qu'il vient d'entendre, le laissant désorienté sans qu'il puisse l'imaginer dans son univers et son quotidien.
Est-ce que ce "jeux" n'est-il pas voulu ? Afin de garder, comme toujours, le contrôle sur la masse. Les religions ont des années de pratique en ce domaine. Je me le demande et je suis en soucis que cela en devienne une certitude.
Ces politiciens défenseurs de leur vérité ont oubliés ce qu'était de sourire et de ne pas se prendre au sérieux. Oubliés ce qui est d'être, un porte-parole, un représentant, d'une communauté
Le jour ou l'homme aura compris qu'il devra se sortir de sa nature destructrice et conquérante pour que les peuples vivent en paix. Nous pourrons nous réjouir d'une évolution constructive sur la nature humaine et enfin prétendre être un animal évolué.
La vie est tellement plus importante par rapport à l'égo.

mardi 22 juin 2010

Et si on changeait un peu

Je pensais l'autre jour à un truc qui, avec un peu de bonne volonté, pourrait améliorer la vie dans notre bocal qui s'appelle la Terre. Bref, dans un monde idéal.
Si tous les possesseurs de véhicule polluant (voiture, camion, moto, scooter, cyclo, avion, hélicoptère, bateau, etc.) mettaient 1.-/mois et à la fin de l'année, achèteraient un arbre et le planteraient (soit dans un lieu dédié, soit à un endroit à définir).
Sur une population de 2 milliards de propriétaire de véhicule, cela en ferait de belles forêts par année. Et imaginons cela sur une vie humaine, depuis l'âge d'être un possesseur-conducteur de véhicule polluant. Déjà à notre niveau, nous aurions un petit bosquet d'arbre à notre nom. Magique.
Il faudrait que les particuliers et les autorités se mettent en tête que nous sommes tous tributaire des sautes d'humeurs de cette Terre qui nous héberge.